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Le Rite Ecossais Rectifié (RER) est un rite maçonnique d’essence chrétienne, fondé lors du Convent général de Wilhelmsbad en 1782.

À l’origine, le RER impose à ses membres d’être « fidèles à la religion chrétienne », et il comporte six grades, dont les deux derniers dépendent de prieurés.

Comme tous les rites traditionnels dits « des Modernes », le port de l’épée en loge est l’un des attributs de l’initié, tout comme le chapeau pour celui élevé au grade de Maître. Ces éléments constituent des caractéristiques notoires du Rite Ecossais Rectifié.

De nos jours, le rite a connu peu de modifications et reste toujours actif en France, principalement au sein d’obédiences datant du XX^e siècle.

Le Rite Français de Tradition est un chemin initiatique, il met l’accent sur la symbolique, le travail intérieur et la recherche.

Héritier des Lumières et des premiers textes maçonniques du XVIIIᵉ siècle, il fut préservé et transmis afin d’offrir aux initiés une voie sobre, claire et profondément spirituelle.

Ses rituels portent la mémoire des origines de la franc-maçonnerie française et invitent chaque Frère et chaque Sœur à inscrire son propre chemin dans une continuité vivante.

Le Rite Français de Tradition cultive à la fois l’universalité des valeurs humaines et la richesse de l’expérience spirituelle. Il encourage la réflexion, le partage et l’harmonie fraternelle.

Par son équilibre entre rigueur et fraternité, il offre à chacun un cadre propice à l’élévation de l’âme et à l’épanouissement de l’esprit, plaçant l’homme au service de l’idéal maçonnique et du progrès de l’humanité.

Le Rite Français 1801 est un rite maçonnique codifié par le Grand Orient de France à la fin du XVIIIe siècle et publié sous le nom de Régulateur du Maçon en 1801.

Héritier des usages initiaux de la franc-maçonnerie écossaise et anglaise, il vise à unifier les rituels dans les loges françaises.

Il se structure en deux volets : une partie symbolique composée de trois grades (Apprenti, Compagnon, Maître) et une partie philosophique, appelée « Ordres de Sagesse », en quatre ordres, complétée ensuite par un cinquième ordre à vocation conservatoire.

Sa spécificité est une approche plus rationnelle et sobre tout en valorisant les vertus morales et la réflexion. Il reste un rite de référence en France, largement pratiqué dans plusieurs obédiences au XXIe siècle.

Le Rite Écossais Ancien et Accepté est l’un des rites maçonniques les plus pratiqués dans le monde.

Né au XVIIIe siècle, il synthétise des traditions maçonniques européennes, notamment anglaises, françaises et écossaises, dans un ensemble structuré de 33 degrés. Il débute par les trois premiers degrés dits « symboliques » : Apprenti, Compagnon et Maître.

Ces degrés constituent le cœur de la maçonnerie bleue et posent les fondements de la démarche initiatique : connaissance de soi, travail moral et spirituel, recherche de la vérité. Au-delà du 3e degré, les degrés « philosophiques » ou « supérieurs » poursuivent cette quête à travers des enseignements symboliques, ésotériques et historiques.

Ils abordent des thèmes variés : le combat du Bien contre le Mal, la justice, la sagesse, la liberté, et le perfectionnement de l’humanité. Le 33e degré, sommet du rite, représente l’engagement total au service de ces idéaux.

Le Rite Écossais Ancien et Accepté insiste sur la liberté de conscience, la tolérance, la fraternité et le progrès de l’humanité. Il n’impose aucun dogme religieux mais exige de ses membres une croyance en un Principe créateur, souvent appelé Grand Architecte de l’Univers.

Enfin, il se distingue par sa richesse symbolique, sa profondeur philosophique et son organisation hiérarchique, en faisant un chemin initiatique complet qui invite chacun à s’élever intérieurement tout en œuvrant pour le bien commun.

Le Style Emulation porte les valeurs d’union, de tradition, de transmission, de dépassement de soi et de réconciliation.

« Emulation » décrit le Style particulier du rituel tel qu’il fut approuvé par la Grande Loge Unie d’Angleterre en juin 1816.

Il est un rituel de réconciliation, délivré par cœur par tous les Officiers de la Loge.

Ses cérémonies furent approuvées par la Grande Loge Unie d’Angleterre au nom de toute la Fraternité anglaise, dans le but d’instituer une parfaite unité de travail entre tous les Francs-maçons.

Emulation fut importé en France au début du XXème siècle. Il fut traduit en français pour la première fois dans l’entre-deux guerres. Les traductions s’affinèrent progressivement jusque dans les années 70. On peut estimer le nombre de Maçons français pratiquant Emulation à environ 10 000.